
LE WINGSUIT
Les combinaisons dépassent les animaux...
Avec les avancées technologiques de ces dernières années, l'homme est dorénavant capable de produire des inventions supérieures à la nature en s'en inspirant
En 1997 Patrick de Gayardon dit « Deug » a révolutionné le wingsuit en étudiant plus scientifiquement la combinaison et en améliorant encore une fois les précédentes. L’image que nous gardons de Patrick de Gayardon est magnifique, il s’agit de celle où il saute d’un avion, fait une session de wingsuit et réussit à remonter dans le même avion une minute plus tard.
Il créa des ailes souples situées entre les jambes et sous les bras ressemblant au patagium des polatouches mais divisé en deux parties. La partie supérieur et appelé extrados et la partie inférieur est appelé intrados. Lorsque le wingsuiter ouvre ses bras et ses jambes l'air s'engouffre entre l'intrados et l'extrados (le caisson) gonflant la combinaison d'air l'intrados reste plane tandis que l'extrados est bombé
Durant tout le vol l'air contourne le corps du wingsuiter en arrivant par le bord d'attaque et en ressortant par le bord de fuite.

Lorsque le wingsuit est dans l’air une dépression se crée au-dessus de l'extrados qui est bombé alors que la pression reste la même en dessous de l'intrados qui est plat. Le vent relatif va être dévié vers le bas grâce
a l'extrados bombé et à l'intrados plat. La pression en dessous va « supporter » le wingsuit tandis
que la dépression au dessus va « l'aspirer ». Le wingsuit va donc être attiré par l'extrados donc
vers le haut. C'est le phénomène de la portance ici mis en évidence qui permet au wingsuit de
plané. Mais le poids du sportif permet d'équilibrer les deux forces.

Ce nouveau genre de combinaison est bien plus performant que les précédents grâce à la physique (aux intrados et extrados) et permet pour les meilleurs sportifs d’atteindre une finesse de 4 ce qui est donc supérieur a celle des polatouches.
Les wingsuits d’aujourd’hui on bien sûr encore évolué avec des ailes toujours plus grandes s’étendant des bras jusqu’au pied pour ne former qu’une seul et même membrane en s’inspirant des écureuils volants avec toujours le concept de Deug d’intrados et d’extrados. Ces combinaisons sont dites « wingsuit monobloc »
